L’IRM médullaire est un examen médical d’imagerie permettant de visualiser la moelle épinière. Elle est essentielle pour détecter des lésions, des compressions ou des maladies neurologiques. Voici une FAQ exhaustive basée sur les questions les plus posées à ce sujet.
Pourquoi fait-on une IRM médullaire ?
L’IRM médullaire est indiquée dans plusieurs contextes médicaux :
- Détection de tumeur médullaire : Si une tumeur est suspectée dans la moelle épinière, une IRM est l’examen de choix pour la localiser et l’identifier.
- Troubles liés à une lésion médullaire : L’IRM permet de confirmer ou d’exclure des lésions causant des troubles moteurs, sensitifs ou sphinctériens.
- Suspicion de compression nerveuse ou médullaire : Elle permet d’en localiser l’origine et d’en évaluer la gravité.
- Sciatique ou douleurs dorsales persistantes : Si une hernie discale ou une compression est suspectée, l’IRM aide à établir un diagnostic précis.
- Sclérose en plaques : L’IRM visualise les lésions inflammatoires typiques de cette pathologie dans la moelle.
- Diagnostic de maladies neurodégénératives : Elle permet de détecter des anomalies structurelles invisibles à la radiographie ou au scanner.
- Bilan de signes neurologiques inexpliqués : Engourdissements, faiblesse musculaire ou douleurs peuvent justifier l’examen.
Quels sont les symptômes d’une compression médullaire ?
Les symptômes varient selon la localisation et la gravité de la compression :
- Douleurs dorsales ou cervicales persistantes.
- Faiblesses musculaires, parfois asymétriques.
- Perte de sensibilité ou engourdissement dans les bras ou les jambes.
- Difficultés à marcher ou troubles de l’équilibre.
- Troubles urinaires ou intestinaux.
- Raideur musculaire ou spasticité.
- Hypersignal médullaire visible à l’IRM, signe de souffrance nerveuse.
- Syndrome neurologique médullaire, associant troubles moteurs, sensitifs et réflexes.
La compression peut être causée par une hernie discale, une tumeur, une malformation vasculaire ou une inflammation.
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Quels sont les symptômes d’une tumeur médullaire ?
Une tumeur peut provoquer :
- Une douleur localisée ou irradiant vers les membres.
- Une perte progressive de la force musculaire.
- Des troubles de la sensibilité.
- Parfois des troubles sphinctériens ou sexuels.
- Un tableau de compression médullaire.
Le diagnostic repose sur l’IRM, souvent complétée par une biopsie ou un suivi en neurologie.
Comment se passe une IRM médullaire ?
L’examen se déroule ainsi :
- Vous êtes allongé sur le dos, glissé dans un tunnel d’IRM.
- Il est important de rester immobile.
- L’examen dure entre 20 et 45 minutes.
- Un produit de contraste peut être injecté par voie intraveineuse si nécessaire.
- L’examen est indolore, mais parfois bruyant.
L’IRM médullaire peut cibler différentes régions : cervicale, dorsale ou lombaire. Elle est souvent prescrite après un examen neurologique ou un scanner peu concluant.
Est-ce qu’une injection est obligatoire pour une IRM ?
Non, l’injection de gadolinium n’est pas systématique. Elle est indiquée si le radiologue souhaite mieux distinguer certaines structures, par exemple en cas de suspicion de tumeur, d’inflammation ou de sclérose en plaques.
Quelle est la durée d’une IRM médullaire ?
- En moyenne : 30 à 45 minutes.
- Elle peut varier selon les régions explorées (IRM cervicale, dorsale, lombaire).
- L’injection de contraste peut allonger l’examen de quelques minutes.
Quelle est la différence entre une IRM et une IRM médullaire ?
Une IRM est un terme générique. Une IRM médullaire est ciblée spécifiquement sur la moelle épinière et ses pathologies. À la différence de l’IRM cérébrale ou abdominale, elle explore le canal rachidien.
Quel est le prix d’une IRM médullaire ?
Le tarif varie selon les centres (publics ou privés) et la zone géographique :
- Prix estimé : entre 150 et 400 euros.
- L’examen est remboursé s’il est prescrit par un médecin.
- Certaines mutuelles couvrent le dépassement d’honoraires.
Comment s’habiller pour une IRM médullaire ?
- Portez des vêtements sans parties métalliques.
- Retirez bijoux, montres, piercings, lunettes et soutien-gorge à armature.
- Une blouse peut être fournie dans certains centres.
- Si vous avez des implants ou prothèses, informez l’équipe avant l’examen.
Peut-on faire une IRM quand on est claustrophobe ?
Oui. Voici les options :
- Signaler votre claustrophobie avant l’examen.
- Prise éventuelle d’un anxiolytique léger.
- Certains centres proposent des IRM ouvertes.
- Vous pouvez écouter de la musique ou garder les yeux fermés.
Peut-on conduire après une IRM ?
Oui, sauf en cas de sédation (médicament relaxant). Si vous avez reçu un produit de contraste, il n’y a pas de contre-indication à la conduite.
L’IRM peut-elle détecter une sciatique ?
Oui, surtout si elle est causée par une hernie discale, une sténose ou une compression du nerf sciatique. L’IRM lombaire est l’examen de référence dans ce cas.
Où se fixe l’injection pour une IRM ?
L’injection se fait dans une veine du bras à l’aide d’un petit cathéter. Elle permet au produit de contraste (gadolinium) de circuler jusqu’aux tissus à observer.
Est-ce qu’on peut faire une IRM avec une prothèse ou un pacemaker ?
Certains dispositifs médicaux sont compatibles IRM, d’autres non. Il est indispensable de le signaler lors de la prise de rendez-vous. Le personnel médical évaluera la compatibilité.
Quels sont les signes d’insuffisance médullaire ?
L’insuffisance médullaire désigne souvent une défaillance de la moelle osseuse, mais lorsqu’elle concerne la moelle épinière, cela peut se manifester par :
- Fatigue musculaire.
- Difficulté de coordination.
- Faiblesse motrice.
- Troubles de la marche ou de l’équilibre.
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