Définition et intérêt diagnostique renforcé de l’IRM médullaire
L’IRM médullaire est une technique de pointe en imagerie médicale permettant d’explorer avec grande précision la moelle épinière et les tissus adjacents du canal rachidien. Grâce à l’intensité du champ magnétique utilisé, cet examen fournit des images en coupe très fines, sans recours aux rayons X.
Les images obtenues permettent de différencier efficacement les structures normales des tissus pathologiques, ce qui est indispensable pour :
- détecter des lésions inflammatoires précoces, parfois invisibles sur d’autres examens ;
- évaluer la souffrance de la moelle liée à une compression ou une pathologie chronique ;
- localiser une anomalie structurelle dans le cadre de troubles moteurs, sensitifs ou sphinctériens inexpliqués.
Indications cliniques : une large palette d’applications
En complément des indications déjà citées, l’article de l’ACRIM souligne que l’IRM médullaire est souvent prescrite pour :
- une douleur dorsale persistante sans cause apparente aux examens classiques
- une perte de sensibilité ou de motricité d’origine centrale ou périphérique
- le bilan de certains cancers à la recherche de métastases osseuses ou rachidiennes
- le diagnostic de syndrome de la queue de cheval ou de pathologies de la colonne cervicale ou lombaire
Dans le contexte d’une urgence neurologique, comme un déficit moteur brutal ou une suspicion de compression médullaire, l’IRM est considérée comme l’imagerie de choix.
Sécurité et contre-indications médicales de l’IRM médullaire
D’après les recommandations d’ACRIM, l’IRM médullaire est globalement sûre, mais certains cas nécessitent une évaluation spécifique :
- Implants métalliques ou pacemakers non compatibles IRM (liste précisée lors de la prise de rendez-vous) ;
- Grossesse : examen non contre-indiqué, mais déconseillé en l’absence de nécessité urgente pendant le premier trimestre ;
- Problèmes rénaux : une vérification de la fonction rénale est requise avant injection de gadolinium pour prévenir tout risque de fibrose néphrogénique.
IRM médullaire : déroulé de l’examen
L’article de l’ACRIM insiste sur le caractère non invasif de l’examen et l’importance du positionnement précis du patient. Celui-ci est généralement allongé sur le dos, parfaitement immobile, pendant 20 à 30 minutes selon les séquences choisies. Un casque atténue les bruits du tunnel IRM.
Une poire d’appel est remise au patient, permettant à tout moment de signaler un inconfort. Si besoin, des examens sous anxiolytiques peuvent être envisagés pour les personnes claustrophobes.
L’IRM médullaire avec injection
L’injection de gadolinium est proposée lorsqu’un rehaussement des lésions est nécessaire pour affiner le diagnostic. C’est le cas notamment pour :
- les lésions inflammatoires actives (SEP, myélite) ;
- les tumeurs médullaires ou méningées ;
- les abcès ou infections du rachis.
Le gadolinium est généralement bien toléré, et le centre s’assure systématiquement de l’absence de contre-indications avant injection.
En résumé
L’IRM médullaire est un examen essentiel et très précis dans le diagnostic des pathologies de la moelle épinière et du rachis. Elle offre des images de haute qualité sans rayonnement, ce qui en fait une technique sûre pour les patients de tous âges.
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